01 Avril 2020
De nombreuses entreprises pourraient tomber entre
les mailles du filet, préviennent la #FCCQ et la #CCICL
Montréal, le 1er avril 2020 – La Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ) et la Chambre de commerce et d’industrie Canada-Liban constatent que les lacunes qu’elles avaient soulevées dans le programme de subventions salariales pour les entreprises n’ont malheureusement pas été corrigées dans la mise au point effectuée aujourd’hui par le ministre des Finances du Canada, M. Bill Morneau.
Bien qu’elles aient salué le programme de subventions salariales à 75% annoncé par le premier ministre Justin Trudeau la #FCCQ et la #CCICL avaient également soulevé une préoccupation importante concernant un des critères d’admissibilité, soit une perte de revenus de 30% occasionnée par la COVID-19.
La FCCQ et la CCICL ont pris note des commentaires indiquant que l’Agence du revenu du Canada (ARC) se concentrait présentement sur la gestion de la Prestation canadienne d’urgence (PCU), et que la gestion de la subvention salariale viendrait par la suite.
« Par ailleurs, il ne faut pas seulement regarder la colonne des revenus, mais aussi celle des dépenses. L’impact économique pour ces entreprises sera le même qu’une perte de revenus, mais elles ne seront pas admissibles au programme de subventions salariales. Le diable est dans les détails et malheureusement, on constate que plusieurs entreprises pourraient tomber entre les mailles du filet mis en place », a commenté M. Milliard.
Les critères pourraient également exclure une entreprise s’étant développée rapidement dans la dernière année. « Ces critères pourraient laisser de côté des entreprises en croissance, En effet, une jeune PME n’obtiendrait pas systématiquement 30% de pertes de revenu par rapport à l’année précédente, mais serait sujette à plus de 30% de pertes par rapport aux trois mois précédents la crise. C’est pourquoi, plus de flexibilité serait souhaitable. », a ajouté Charles Aboukhaled, président de la CCICL.